En 2021, la précarité menstruelle reste toujours d’actualité. Pourtant, l’État a mis en place plusieurs actions pour lutter contre cela.
Face à la des femmes et des filles dans l’impossibilité d’assurer leur hygiène menstruelle, l’État accélère ses actions et débloque un budget de 5 millions d’euros consacré à la lutte contre cette précarité menstruelle.
L’objectif, renforcer le combat mené par les associations pour l’accès de toutes les femmes aux protections périodiques.
Lors de la présentation du budget 2021 du Ministère de la Santé, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ainsi qu’Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, avaient annoncé un budget de 5 millions d’euros.
Le but étant, grâce à cet argent, de développer les dispositifs mis en place en 2020 à l’attention des femmes incarcérées ainsi que des femmes et des filles en situation de précarité et de très grande précarité comme les femmes sans-abris ou dans les collèges et les lycées en éducation prioritaire.
La précarité menstruelle est en effet un enjeu important de santé publique et de solidarité. La précarité menstruelle concerne entre 1,5 et 2 millions de femmes dont l’accès aux protections périodiques est difficile ou impossible pour des raisons avant tout financières.
Cette situation porte atteinte à leur dignité et constitue par ailleurs un frein à l’insertion de milliers de femmes en situation de précarité. C’est également un facteur de risque pour la santé en cas de renouvellement insuffisant des protections.
- L’académie de Lille a lancé la mise à disposition gratuite de protections périodiques à destination de filles d’établissements du second degré, de plus de 40 collèges et lycées relevant de l’éducation prioritaire.
- Le renforcement des actions au sein des maraudes et des accueils de jour auprès de femmes hébergées ou à la rue, réalisées par l’Armée du Salut et la Croix-Rouge française. Ces actions visent à distribuer et à mettre à disposition des protections périodiques au profit des femmes en très grande précarité au quotidien, mais également à les sensibiliser sur l’hygiène intime et sur l’utilisation de ces produits, dans le cadre d’ateliers ou de groupes de paroles animés par des personnels formés. 10 500 femmes bénéficiaires de ces produits distribués ou mis à disposition sont ciblées. Du fait de la deuxième vague épidémique, les ateliers de sensibilisation débuteront en 2021.
- La vente à prix symbolique, de produits d’hygiène féminine dans les épiceries solidaires ; la Fédération française des banques alimentaires (FFBA) et l’Association nationale de développement des épiceries solidaires (ANDES) approvisionnent des épiceries solidaires en protections périodiques avec une gamme variée pour leur permettre de faire face aux besoins de plus de 95 500 femmes bénéficiaires de ces épiceries. Du fait de la deuxième vague épidémique qui a mobilisé ces acteurs en premier lieu sur le secteur de l’aide alimentaire, l’approvisionnement en protections hygiéniques est en cours et se poursuivra au début de l’année 2021.
- Le soutien des actions de collecte auprès du grand public et auprès de fabricants, réalisées par l’Agence du don en nature et par Dons solidaires, afin d’assurer des distributions gratuites à des associations partenaires dès la fin de l’année 2020. 220 000 femmes bénéficiaires de ces distributions gratuites sont ciblées. En parallèle, l’association Règles élémentaires continue à être soutenue pour l’organisation de collectes de protections menstruelles.
- Afin de répondre aux besoins de l’ensemble des femmes détenues (plus de 2500 femmes) : la distribution gratuite de protections périodiques, mais aussi la diversification de la gamme qui leur est proposée à l’achat, ainsi qu’un accompagnement à l’hygiène menstruelle.
- Le renforcement des actions au sein des maraudes et des accueils de jour auprès de femmes hébergées ou à la rue, réalisées par l’Armée du Salut et la Croix-Rouge française. Ces actions visent à distribuer et à mettre à disposition des protections périodiques au profit des femmes en très grande précarité au quotidien, mais également à les sensibiliser sur l’hygiène intime et sur l’utilisation de ces produits, dans le cadre d’ateliers ou de groupes de paroles animés par des personnels formés. 10 500 femmes bénéficiaires de ces produits distribués ou mis à disposition sont ciblées. Du fait de la deuxième vague épidémique, les ateliers de sensibilisation débuteront en 2021.
- La vente à prix symbolique, de produits d’hygiène féminine dans les épiceries solidaires ; la Fédération française des banques alimentaires (FFBA) et l’Association nationale de développement des épiceries solidaires (ANDES) approvisionnent des épiceries solidaires en protections périodiques avec une gamme variée pour leur permettre de faire face aux besoins de plus de 95 500 femmes bénéficiaires de ces épiceries. Du fait de la deuxième vague épidémique qui a mobilisé ces acteurs en premier lieu sur le secteur de l’aide alimentaire, l’approvisionnement en protections hygiéniques est en cours et se poursuivra au début de l’année 2021.
- Le soutien des actions de collecte auprès du grand public et auprès de fabricants, réalisées par l’Agence du don en nature et par Dons solidaires, afin d’assurer des distributions gratuites à des associations partenaires dès la fin de l’année 2020. 220 000 femmes bénéficiaires de ces distributions gratuites sont ciblées. En parallèle, l’association Règles élémentaires continue à être soutenue pour l’organisation de collectes de protections menstruelles.
- Afin de répondre aux besoins de l’ensemble des femmes détenues (plus de 2500 femmes) : la distribution gratuite de protections périodiques, mais aussi la diversification de la gamme qui leur est proposée à l’achat, ainsi qu’un accompagnement à l’hygiène menstruelle.
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