Les autorités sanitaires ont infligé des sanctions à une dizaine de laboratoires. Ces mesures ont été prises en raison de leurs stocks de médicaments jugés insuffisants.
Les autorités sanitaires ont sanctionné une dizaine de laboratoires pharmaceutiques pour ne pas avoir maintenu des stocks suffisants de médicaments essentiels, dans un contexte de pénuries persistantes. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a imposé des amendes totalisant 8 millions d’euros à ces entreprises, qui n’ont pas respecté les exigences de conservation de leurs stocks de sécurité, rapporte TF1Info. Ces sanctions font partie d’un durcissement des lois visant à renforcer les obligations des groupes pharmaceutiques en matière de gestion des stocks. Les entreprises doivent désormais assurer des réserves de deux à quatre mois pour les médicaments jugés essentiels sur le plan thérapeutique.
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Ces médicaments sont essentiels, car leur interruption peut gravement compromettre la santé des patients à court ou moyen terme. Les sanctions annoncées, liées à des manquements observés en 2023, sont sans précédent, dépassant largement les 500 000 euros de pénalités de l’année précédente. Une trentaine de médicaments, couvrant divers domaines thérapeutiques, est concernée. Alexandre de la Volpilière, directeur général de l’ANSM, a précisé que les infractions incluent des médicaments pour l’hypertension, des traitements anti-cancéreux et des antibiotiques. Les associations de patients saluent ces mesures.
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