Illustration - LODI Franck/SIPA
Un rapport annuel, intitulé Regards sur l’éducation et établi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), est publié jeudi 16 septembre.
Dans son rapport sorti jeudi, l’Organisation de coopération et de développement économiques a comparé le salaire des enseignants dans 36 pays membres, dont la France. Parmi ces pays dits développés, la situation salariale des profs français est loin d’être reluisante. Après la comparaison des salaires de base des profs certifiés (titulaire du Capes), la France arrive à la 20e place, rapporte le journal Le Parisien. Le salaire des enseignants français en début de carrière est 7 % en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE, soit 28 624 euros annuel contre 58 930 euros en Allemagne qui caracole en tête de liste pour bien payer ses profs.
Fin août, Jean-Michel Blanquer a annoncé des primes d’attractivité pour 58 % des professeurs, jusqu’à 57 euros net par mois. Le ministre de l’Education a aussi évoqué la revalorisation des salaires de début qui devraient passer de 1 700 euros nets en 2020 à 1 869 euros d’ici 2022. Mais selon Guislaine David, porte-parole du Snuipp-FSU, principal syndicat du premier degré, ces efforts ne risquent pas de faire basculer la place de nos salaires dans le tableau international, d’autant que seuls les débuts de carrière sont concernés par l’essentiel de ces revalorisations.
Toutefois, si l’on considère les primes et les heures supplémentaires, la France occupe à la 12e place, soit au-dessus de la moyenne de l’OCDE. En effet, un prof de lycée en France peut toucher 48 769 euros annuels, contre 46 202 euros pour la moyenne de tous les pays pris en compte dans l’étude. Seulement, moins de profs du premier degré sont concernés par ces primes et HS. De son côté, a fait remarquer Jean-Rémi Girard, porte-parole du Snalc (syndicat du second degré) C’est du travail en plus, normal qu’il soit payé ! Cela ne signifie pas une meilleure valorisation des collègues.
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