Reporters sans frontières a publié son rapport jeudi 12 décembre. En 2024, 54 journalistes ont trouvé la mort dans le monde. Depuis octobre 2023, plus de 145 journalistes ont été tués par l’armée israélienne.
Une hausse de décès des journalistes a été constatée en 2024, selon le rapport de Reporters sans frontières (RSF), publié jeudi 12 décembre.
Depuis le 1er janvier, 54 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions alors que ce chiffre était de 45 en 2023. Trente et un d’entre eux ont été tués en zones de conflit, un chiffre record depuis cinq ans.
Selon cette ONG, "les forces armées israéliennes sont responsables de la mort de 18 journalistes cette année" : seize à Gaza et deux au Liban.
Reporters sans frontières a tenu à préciser que Gaza s’impose comme la région la plus dangereuse au monde en 2024. Le territoire comptabilise, selon elle, le plus grand nombre de professionnels de l’information tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis cinq ans. "Plus de 145 journalistes ont été tués par l’armée israélienne depuis octobre 2023 à Gaza, dont au moins 35 dans l’exercice de leurs fonctions", a-t-elle déploré.
Au total, 550 journalistes sont actuellement emprisonnés dans le monde. La Chine en détient 124, suivie de la Birmanie (61), d’Israël (41) et de la Biélorussie (40). Par ailleurs, 55 journalistes sont retenus en otage dont 70% d’entre eux en Syrie.
La Fédération internationale des journalistes a de son côté souligné que 104 journalistes ont été tués en 2024. D’après elle, Gaza est "l’un des territoires les plus dangereux de l’histoire du journalisme moderne, derrière l’Irak, les Philippines et le Mexique".
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