Lors de son allocution du 17 avril, Emmanuel Macron a proposé "100 jours d’apaisement" pour négocier la réforme des retraites. Ce délai n’est pas suffisant, selon le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.
Invité du Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI, Roux de Bézieux s’est exprimé sur les négociations avec les syndicats concernant la réforme des retraites. Le président du Medef a indiqué que "les 100 jours d’apaisement" voulus par Emmanuel Macron ne sont pas suffisants. "Tout cela prend du temps", a-t-il indiqué.
Selon Roux de Bézieux, ils vont faire une démarche vers les syndicats de salariés. Il souhaite évoquer l’emploi des seniors ou les conditions professionnelles avec eux. Ce responsable a expliqué que les discussions n’ont pas cessé depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites. D’ailleurs, il a estimé que le dialogue social "peut marcher". "C’est la première fois pendant un mouvement social de cette ampleur. On a continué [...] à signer des accords", a-t-il noté.
Le délai de "100 jours d’apaisement" est jugé trop court par Gérard Larcher, le président du Sénat. Le patron du Medef partage cet avis. "On a besoin de temps", a approuvé ce dernier tout en demandant de "trouver d’autres voies, d’autres moyens que le Parlement pour négocier".
Selon Geoffroy Roux de Bézieux, les partenaires sociaux "ont leur rôle à jouer" dans ces discussions sur la réforme. "On ne pourra pas le faire en 100 jours, c’est sûr", a-t-il réitéré.
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