Depuis un an, la ville de Rouen a décidé d’éteindre les éclairages publics. Une mesure écologique qui permet de réaliser des économies d’énergie et d’argent.
Pour rappel, le gouvernement a récemment lancé un appel à la sobriété énergétique. Une requête à laquelle certaines villes comme Rouen, Lille et Marseille ont tenté de répondre en éteignant l’éclairage des bâtiments publics la nuit. Depuis un an maintenant, la ville de Rouen a pris la décision d’éteindre les éclairages publics dans douze quartiers de la ville d’une heure à cinq heures du matin, rapporte Bfmtv.
Une initiative qui, selon le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a permis à la ville d’économiser jusqu’à 300 000 euros par an. Mais cette mesure, certes écologique, ne fait pas l’unanimité auprès des habitants qui craignent notamment de faire face à des cas d’insécurité. Une pétition contre l’extinction totale des lumières, lancée à l’été 2021, a même été validée par plus de 500 signataires. "À ce jour, il n’y a aucune détection d’une augmentation de faits d’insécurité réelle. C’est un choix de 30% de la ville, et pas seulement les quartiers centraux ou dits sensibles", rétorque de son côté l’élu.
L’opposition municipale (Divers centre), quant à lui, réclame des mesures alternatives moins "radicales" que l’extinction totale des éclairages publics. Marine Caron propose alors des solutions comme "l’extinction d’un candélabre sur deux ou sur trois". Selon ses explications, "ça peut être une intensité d’éclairage moins forte, ça peut être des détections de présence humaine pour assurer l’éclairage".
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