Plusieurs policiers de l’Unité d’assistance administrative et judiciaire s’échangeaient des propos discriminatoires et racistes dans une conversation sur l’application de messagerie WhatsApp. La police des polices a été saisie après une plainte d’un de leurs collègues.
"Nègres", "bougnouls" ou encore "sales juifs", une dizaine de policiers rouennais s’envoyaient des messages privés dans un groupe, sur WhatsApp. Ils s’échangeaient, soit par messages écrits soit par messages vocaux, des propos "à la fois homophobes, nauséabonds, racistes et discriminatoires depuis plusieurs mois", relate RTL.
Les fonctionnaires de l’Unité d’assistance administrative et judiciaire enchaînaient les insultes haineuses en parlant des mis en cause dont ils s’occupent, mais aussi de leur collègue d’origine africaine.
Visé par ces insultes, un de leur collègue d’origine africaine, est tombé, par hasard, sur ces échanges sur WhatsApp. Vexé, celui-ci a immédiatement déposé une plainte.
Une enquête a été ouverte et confiée à l’IGPN. Les enquêteurs devraient remonter à la source de la conversation afin d’identifier les participants et définir s’ils ont manqué au code déontologique de la police.
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