En Normandie et même partout en France, l’agression homophobe a suscité une grande inquiétude. Pour dire "non à la haine", de nombreuses personnes ont formé une chaîne solidaire à Rouen, samedi.
Environ 800 personnes se sont rassemblées sur le Pont Corneille, le 3 novembre 2018, soit une semaine après la violente agression d’un homme de 34 ans à la sortie d’une boîte, dans la nuit du 24 au 25 octobre, à Rouen. Il s’agit d’une manifestation organisée par l’inter-LGBT. Elle a duré environ une heure.
Les responsables de l’association ont d’abord pris la parole. Ils ont notamment réclamé plus de sécurité, mais également plus de moyens de lutte contre l’homophobie.
Une lettre de la victime de ce violent guet-apens homophobe a été ensuite lu par le représentant de Gay’t Normande, Benjamin Duval. Le trentenaire ne voulait pas se présenter au rassemblement, mais tenait à remercier toutes les personnes qui l’ont soutenu.
Pour clôturer le rassemblement, les gens ont ensuite formé une "chaîne humaine" tout le long du pont Corneille, afin de "défendre le bien vivre-ensemble" et dire "non à la haine", les violences homophobes mais aussi les discriminations.
La semaine dernière, "Romain" a porté plainte contre X. Après être "montée volontairement dans une voiture à la sortie d’une boîte de nuit rouennaise", il aurait été roué de coups, avec plusieurs insultes homophobes, selon ses explications aux enquêteurs. Ses agresseurs lui auraient dérobé 800 euros. L’enquête pour agression homophobe, séquestration et extorsion est toujours en cours.
Entre 200 et 300 personnes portant des drapeaux arc-en-ciel se sont également réunies à Marseille, sur le Vieux-Port. A la mémoire des victimes d’actes homophobes, dont plusieurs ont eu lieu dans le centre-ville et dans la région, ils ont observé une minute de silence.
(Sources : La Croix / Europe1)
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