Extinction Rébellion a dénoncé la pollution des terres et rivières. Des militants du mouvement écologiste ont pénétré sur un site d’Arkema, dans le Rhône.
Samedi 17 décembre, des militants écologistes d’Extinction Rébellion (ER) ont pénétré sur le site d’Arkema à Pierre-Bénite, dans le Rhône.
Selon un porte-parole du mouvement, ils ont coupé le grillage avant d’entrer sur le site, situé dans ce qui est connu comme "la vallée de la chimie". Revêtus de combinaisons blanches, les participants ont brandi des banderoles pour dénoncer la pollution des terres et rivières.
"Eau contaminée, Arkema déverse ses déchets dans le Rhône", "Arkema pollue nos rivières, nos terres, nos mères", "Arkema producteur de polluants éternels depuis 1960", pouvait-on lire.
Lors de ce mouvement, Extinction Rébellion a exigé l’arrêt total de la production de polluants éternels, des rejets d’eau usagée dans le Rhône.
Les militants ont également demandé la dépollution complète du site et de ses alentours au frais d’Arkema ainsi que le dédommagement des victimes de ces pollutions.
La préfecture du Rhône a réagi dans un communiqué en condamnant fermement ces actions. Elle a, par ailleurs, salué l’intervention rapide des forces de l’ordre pour y mettre un terme et limiter les dégradations.
D’après cette entité, des militants d’ER ont effectué des opérations coordonnées contre un bâtiment de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, à Lyon.
L’entreprise Arkema n’a constaté aucune violation de l’intégrité des installations sensibles durant ces mouvements.
A lire aussi : Lutte pour le climat : l’association Extinction Rebellion s’attaque aux panneaux publicitaires d’une enseigne de fast-food