L’âge pivot de 64 ans est contesté par tous les syndicats dans la réforme des retraites voulu par le gouvernement. Invitée de RTL ce vendredi 20 décembre, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a fait le point.
Dans sa réforme des retraites, le gouvernement veut instaurer l’âge d’équilibre, assorti d’un bonus-malus. Une mesure que l’exécutif veut mettre en place dès le 1er janvier 2022 et qui sera fixée à 64 ans en 2027. Il s’agit toutefois sur point qui crispe tous les syndicats alors que l’Etat veut inciter les salariés à travailler plus longtemps et assainir les comptes. Pour le réaliser à cette date, le gouvernement augmente progressivement l’âge de départ à taux plein et petit à petit, ils ajouteront quelques mois par an pour parvenir à cet âge d’équilibre en 2027. "Mais si les partenaires sociaux se mettent d’accord sur une autre solution, on prendra cette solution", a assuré la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
Pour mettre les choses au clair, la porte-parole du gouvernement a déclaré sur RTL ce vendredi 20 décembre qu’"évidemment" tout le monde n’aura pas le même âge pivot. "À partir du moment où vous prenez en compte les carrières longues, c’est-à-dire le fait que des gens ont commencé à travailler tôt, à partir du moment où vous prenez en compte la pénibilité que vous discutez même du contenu de cette pénibilité-là, évidemment il y a des gens qui vont accumuler des points qui leur permettront de partir plus tôt que l’âge pivot de 64 ans", a expliqué Sibeth Ndiaye.
Sibeth Ndiaye a également assuré que contrairement à ce que les gens pensent, ce système ne cache aucunement l’instauration de nouveaux régimes spéciaux. La porte-parole du gouvernement a expliqué qu’ils regardent avant tout ce que les salariés font au quotidien, mais pas la façon dont les choses sont pénibles ou pas en fonction d’un corps de métier. "Et c’est ce que l’on veut faire : faire en sorte de personnaliser les choses", a-t-elle indiqué.
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