C’est ce qu’ont déclaré les syndicats de la CGT Energie vendredi 21 avril. Ils demandent que la réforme des retraites ne soit pas appliquée.
Après la validation de l’essentiel de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, le texte a été promulgué au Journal officiel le samedi 15 avril. Alors que la contestation persiste en France, Emmanuel Macron a pris la parole en début de la semaine pour de tenter de déminer le conflit social.
Depuis l’Élysée, le président de la République a estimé que la réforme des retraites est "nécessaire", mais "regrette" qu’elle n’ait pas été "acceptée". Assurant entendre la "colère" de ses compatriotes, il s’est donné "100 jours" pour agir "au service de la France".
Le discours du chef de l’Etat fait cependant jaser. Les syndicats de la CGT Energie dénoncent les "méthodes antidémocratiques" du gouvernement et réclament que la réforme des retraites ne soit pas appliquée. Au terme d’un "conseil général" tenu vendredi, ils ont annoncé "100 jours d’actions et colère".
"Macron a promis 100 jours pour apaiser, nous lui promettons 100 jours d’actions et de colère !", ont déclaré les syndicats de la Fédération nationale Mines Energie CGT dans un communiqué. Pour eux, "l’heure est loin d’être à la résignation", selon les propos relayés par les médias.
Alors que les membres du gouvernement multiplient les déplacements pour tenter d’apaiser la situation, la FNME a affirmé que les manifestations se poursuivront avec des "perturbations énergétiques". L’organisation a aussi annoncé "une journée nationale de colère dans l’énergie le 3 mai".