Le week-end passé, la Première ministre a appelé plusieurs leaders syndicaux. Philippe Martinez a évoqué pour sa part un simple "appel de courtoisie".
Élisabeth Borne s’est entretenue ce week-end avec plusieurs leaders syndicaux, alors que la mobilisation anti-réforme des retraites bat son plein, a appris TF1/LCI. La locataire de Matignon a notamment appelé le secrétaire de la CFDT Laurent Berger, et Philippe Martinez (CGT). "Elle m’a appelé hier soir", a confirmé ce dernier sur BFMTV, et que "c’était plus un appel de courtoisie". Selon le syndicaliste : "comme on a souvent répété avec mes homologues, on n’avait pas de nouvelles du gouvernement, elle a dû se dire qu’il fallait qu’elle nous appelle pour éviter de laisser penser qu’on met de côté les organisations syndicales et les mobilisations".
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Le leader de la CGT a aussi parlé d’un entretien de "pure forme", assurant que le gouvernement et Emmanuel Macron "ne prennent pas la mesure de ce qui se passe dans le pays". Donc, il s’était "permis de lui rappeler".
Frédéric Souillot, le numéro 1 de Force ouvrière, a aussi confirmé avoir reçu un appel de la Première ministre. C’était avant leur intersyndicale samedi, et selon lui, Élisabeth Borne avait compris que le ton allait durcir.
Et "Rien de nouveau", selon Laurent Berger qui lui aurait refait part de "notre profond désaccord avec l’âge de départ à la retraite à 64 ans et notre volonté d’être écoutés".
À noter que l’intersyndicale a appelé à "mettre la France à l’arrêt" le 7 mars 2023.
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