Selon le ministre du Travail Olivier Dussopt, il y a plusieurs régimes spéciaux concernés par la réforme, dont "ceux des industries électriques et gazières, de la RATP voire celui de la Banque de France".
Le gouvernement veut "aller au-delà de 1 100 €" de "retraite minimum pour une carrière complète", promesse de campagne d’Emmanuel Macron pour la porter autour des 85% du SMIC net, déclare le ministre du Travail Olivier Dussopt aux Échos. Dans des propos repris et relayés par les autres médias nationaux comme Le Figaro, Mr Dussopt a expliqué qu’au vu de l’inflation et de la revalorisation du SMIC, "nous comptons aller au-delà de 1 100 €, (...) autour des 85% du SMIC net", soit 1 130 € actuellement.
Le ministre développe qu’il s’agit de mettre en place un écart suffisant entre le minimum vieillesse (953 € pour une personne seule) et la retraite minimale, dans l’objectif de "valoriser le travail". Pour lui, cela va permettre à environ 25% des nouveaux retraités de toucher une pension plus élevée.
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Olivier Dussopt détaille les régimes spéciaux qui vont être concernés par la réforme, évoquant "ceux des industries électriques et gazières, de la RATP voire celui de la Banque de France". Quant à ces régimes, le gouvernement privilégie "la clause du grand-père, sur le modèle de la SNCF, qui a fermé l’accès au régime spécial pour les nouveaux agents".
Le ministre du Travail ne doute pas que le régime de l’Assemblée nationale et du Sénat sera abordé en marge du départ parlementaire, excluant toutefois certains régimes comme ceux des marins ou encore des artistes de l’Opéra de Paris.
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