A la suite de la diffusion de vidéos et d’échanges à caractère sexuel sur internet, le candidat de La République en marche (LREM) à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a retiré sa candidature.
Benjamin Griveaux a retiré, ce vendredi 14 février, sa candidature pour les prochaines élections municipales, prévues au mois de mars. Ce retrait est dû à la diffusion de vidéos et d’échanges à caractère sexuel sur internet, relate Franceinfo.
Richard Malka, l’avocat de Benjamin Griveaux, a annoncé qu’il allait poursuivre toutes les publications qui violeront la vie privée de son client. Me Malka a refusé de confirmer que Benjamin Griveaux est l’homme visible sur les vidéos, source du scandale. Selon ses termes, il s’agit d’un délit passible de 2 ans d’emprisonnement et de 60 000 euros d’amende.
L’intimité de la vie privée est protégée par la loi en France. En effet, l’article 226-1 du Code pénal prévoit de punir de 45 000 euros d’amende le fait et un an d’emprisonnement toute "atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui". Il s’agit, par exemple, de l’enregistrement ou la transmission sans le consentement de la personne visée dans la vidéo, la diffusion des paroles prononcées ou image à titre privé.
La loi pour une République numérique a porté ces peines à deux ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende, en 2016, quand le délit porte sur des images ou paroles qui présentent un caractère sexuel pris dans un lieu public ou privé.
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