Onze djihadistes d’origine française vont être rapatriés par les autorités turques en France. Le procureur général près la Cour de cassation se veut rassurant à la suite de cette décision.
La Turquie renvoie régulièrement des ressortissants partis rejoindre les rangs de l’organisation Etat islamique (EI) qu’ils ont capturés. Dans la matinée du lundi 11 novembre, Ankara a annoncé l’expulsion de plusieurs djihadistes étrangers, dont "onze d’origine française" (quatre femmes et sept enfants). Ces derniers auraient profité du chaos dans le nord-est de la Syrie pour prendre la fuite et se rendre aux autorités turques.
D’après le journal Le Parisien, la date de cette expulsion n’a pas encore été fixée, mais elle serait prévue prochainement. Ce retour des ressortissants ayant rejoint les rangs de Daesh est cependant une source d’inquiétudes pour les Français. Invité sur le plateau de RTL, lundi 11 novembre, le magistrat François Molins a reconnu qu’il était tout à fait "normal" de ressentir de l’inquiétude "quand on voit ce que (les djihadistes) ont fait".
François Molins a toutefois tenu à rassurer que la justice française était préparée pour ce retour. Sachant que tous ces revenants seront judiciarisés une fois au pays, il a souligné que la France avait "les moyens, à travers tous les mandats qui ont été délivrés de traiter judiciairement les hommes et les femmes qui reviendront" sur le territoire. Dans le cadre des "protocoles Cazeneuve", il estime qu’il n’y a "pas d’inquiétude à avoir".
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