Ces derniers jours, la Martinique a été secouée par des émeutes en marge du mouvement contre la vie chère. Les autorités locales ont dû prendre des mesures exceptionnelles, mais la situation s’est apparemment apaisée.
Le mouvement contre la vie chère en Martinique a pris une tournure violente. Des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des groupes de manifestants, entraînant des dégâts matériels et des blessés. Un couvre-feu a été instauré sur le territoire pour tenter de rétablir l’ordre. Les autorités ont aussi renforcé le dispositif de sécurité. Le préfet Jean-Christophe Bouvier a affirmé mardi, lors d’une conférence de presse, que la situation s’était stabilisée après des nuits agitées. D’ailleurs, le seul barrage installé dans la nuit a été levé.
Malgré cette amélioration de la situation, les tensions restent palpables sur le territoire. Mardi matin, un homme a été interpellé par les autorités à l’entrée du centre-ville de Fort-de-France, et des gaz lacrymogènes ont été utilisés, comme en témoignent des images partagées sur les réseaux sociaux. Un dispositif de sécurité renforcé, comprenant des camions de gendarmes et des barrières antiémeutes, a été mis en place pour empêcher l’entrée d’un cortège de camions dans le centre-ville.
Depuis le début du mouvement, début septembre, l’île des Caraïbes a connu plusieurs nuits de tensions. Plusieurs quartiers ont été marqués par des violences. Un couvre-feu partiel a été instauré dans certains secteurs de Fort-de-France et du Lamentin depuis le 18 septembre, mais cette mesure a été prolongée et étendue au quartier de Sainte-Thérèse, théâtre de plusieurs incidents.