Dans son rapport publié lundi 14 décembre, l’ONG Reporters sans frontières note un chiffre quasiment stable sur un an.
Le nombre de journalistes emprisonnés dans le monde s’élève à 387 en 2020, selon Reporters sans frontières dans son bilan publié lundi. Le chiffre est stable puisqu’en 2019, l’ONG avait rapporté 389 journalistes détenus pour avoir exercé leur métier. Néanmoins, il "reste à un niveau historiquement haut", souligne l’organisme.
Plus de la moitié de ces journalistes (61 %) se trouveraient dans cinq pays. La Chine est en tête de liste, car elle en emprisonne 117, selon le rapport de Reporters sans frontières. Viennent ensuite l’Egypte (30), l’Arabie Saoudite (34), le Viêtnam (28) et la Syrie (27), cite Franceinfo.
De nos jours, les femmes sont de plus en plus nombreuses dans la profession et l’organisation non-gouvernementale indique qu’elles ne sont pas épargnées par ces détentions. Si en 2019, 31 d’entre elles étaient privées de liberté, cette année, elles sont 42.
Les arrestations liées la crise sanitaire seraient également de plus en plus nombreuses, rapportent les médias. En raison de leur suivi de la crise sanitaire, 14 journalistes se trouveraient "toujours sous les verrous". Sept d’entre eux seraient détenus en Chine.