Reporters sans frontières a indiqué, dans son bilan annuel définitif, que cette année témoigne de sévères atteintes au droit à l’information.
Une fois de plus, une sévère atteinte au droit à l’information est constatée cette année 2020, avec 50 journalistes tués dans le monde. Ce bilan annuel définitif a été publié, mardi 29 décembre par Reporters sans frontières (RSF). Ce dernier a également indiqué qu’il n’y a pas beaucoup d’évolution par rapport à l’année dernière, malgré le fait qu’il y a eu moins de reportages du fait de la pandémie de coronavirus, selon Le Monde.
Selon RSF, qui a réalisé son décompte annuel entre le 1er janvier et le 15 décembre, le nombre de journalistes tués sur les terrains de guerre a diminué. En revanche, il y a eu encore plus d’assassinats dans des pays dits en paix cette année, car près de sept journalistes sur dix, soit 34 y ont été tués, au total.
Avec 8 assassinats, le Mexique est le pays le plus meurtrier pour la profession, note le journal. Viennent ensuite le Pakistan (4), l’Inde (3), les Philippines (3) et le Honduras (3). L’organisme a également indiqué que sur l’ensemble des journalistes tués en 2020, 84 % ont été sciemment visés et délibérément éliminés, contre 63 % en 2019. "Certains l’ont été dans des conditions particulièrement barbares", a souligné RSF dans son rapport. En 10 ans, au moins 937 journalistes ont été tués dans le monde, et certains l’ont été dans des conditions barbares.
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