Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé dans la soirée du lundi 13 avril la réouverture progressive des établissements scolaires à partir du 11 mai.
Après l’allocution du président Emmanuel Macron lundi soir, des pluies de réactions se sont fait entendre. Il a, entre autres, annoncé la réouverture progressive des crèches, des écoles, des collèges et des lycées à partir du 11 mai, rapporte 20 Minutes. En ce qui concerne l’enseignement supérieur, les cours, nécessitant une présence physique, ne vont pas reprendre avant le mois de juin.
La secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a estimé que rouvrir les écoles le 11 mai n’était pas une décision sérieuse. Francette Popineau s’est prononcée contre cette réouverture. "C’est un lieu de haute transmission, de haute contamination, il y a un manque de précaution, ça paraît être en contradiction totale avec le reste", a-t-elle fait part. Francette Popineau a poursuivi qu’il faut s’attendre à une incompréhension de la part des enseignants.
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La secrétaire générale du premier syndicat du primaire a estimé que reprendre les cours dans un mois n’était pas possible, puisqu’il n’y aura pas plus de gens immunisés. "Les enfants vont être ensemble à l’école, sans gestes barrière possibles, et ensuite aller dans les familles, chez les grands-parents, cela ne paraît pas du tout raisonnable", a-t-elle indiqué.
Quelque 12,5 millions d’élèves et 2,6 millions d’étudiants suivent les cours à distance depuis le 16 mars dernier, en raison de la fermeture des établissements scolaires.
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