Alors que la rentrée des classes en métropole approche et que la Covid-19 est toujours présente, la Confédération syndicale des familles (CSF) a alerté sur la hausse des dépenses de rentrée scolaire, estimée à 6,2 % par rapport à l’année dernière.
Cette augmentation de 6,2 % ne prend pas en compte les dépenses pour les produits sanitaires alors qu’elles représentent "un coût important". Pourtant, pour l’instant, "nous n’avons pas de propositions permettant de dire que l’Etat a envie de prendre en compte ce coût supplémentaire", a expliqué Aminata Koné, secrétaire générale de l’association, dans des propos rapportés par la presse française. Elle parle aussi d’une "reprise qui n’est pas sereine pour les familles".
D’après la CSF, l’augmentation du coût de la rentrée cette année peut s’expliquer par l’envie de "vouloir effacer le mauvais souvenir du confinement" en faisant plaisir aux écoliers avec des fournitures plus chères.
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Et l’incertitude en ce qui concerne la situation sanitaire a un poids sur les dépenses. "Il y a des points d’interrogation des deux côtés, les professeurs aussi se posent des questions", affirme Johan Jousseaume, secrétaire confédéral du secteur Education de la CSF.
Lors du confinement, "il a parfois été relativement difficile d’être en contact avec les familles, il y a une adaptation nécessaire qui se traduit par des coûts à la rentrée beaucoup plus importants", continue-t-elle.
Tous les ans, la CSF compte sur son réseau d’antennes locales pour questionner des familles en Métropole sur le coût de la scolarité de leurs enfants. Pour 2020, ce sont quelque 243 familles qui ont été approchées.
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