Des changements ont été apportés dans le protocole sanitaire à appliquer dans les établissements scolaires. Le port du masque est aussi obligatoire pendant la récréation.
A quelques jours de la rentrée scolaire en métropole, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a apporté plus d’explications sur les mesures sanitaires à appliquer au sein des écoles.
Invité sur France Inter, jeudi 27 août, il a indiqué que le port du masque est obligatoire pour les collégiens et les lycéens y compris pendant la récréation. "C’est ce qu’on a fixé comme règle", a-t-il annoncé en précisant qu’un protocole sanitaire actualisé est publié sur le site du ministère. Ce document stipule que pour les collégiens et les lycéens, le port du masque "grand public" est obligatoire dans les espaces clos ainsi que dans les espaces extérieurs.
Ce changement intervient au moment où la France fait face à une nouvelle poussée de la Covid-19. La semaine dernière, le ministre a déjà annoncé que le port du masque serait désormais obligatoire pour les élèves de plus de 11 ans. Le protocole sanitaire précise cependant qu’il n’est pas obligatoire lorsqu’il est incompatible avec les activités : prise de repas, nuit en internat, pratiques sportives, etc.
Lors d’une conférence de presse de rentrée, mercredi, Jean-Michel Blanquer a indiqué que tous les professeurs, y compris ceux de maternelle, seraient aussi tenus de porter un masque.
Un enseignant de grande section et CP lui a pourtant interpellé, sur France Inter, sur la difficulté d’inculquer l’apprentissage de la langue avec un masque, rapporte Le Figaro. En réplique, le ministre a annoncé que des "masques transparents" seraient distribués au cours des prochains jours, "quand c’est nécessaire". Selon ses dires, cela peut se justifier fortement en maternelle ainsi que pour des professeurs en charge d’enfants malentendants "qui ont besoin de lire sur les lèvres".
Par ailleurs, les craintes d’une forte circulation du virus dans des classes bondées, (à plus de 30 ou 35 élèves), se font également ressentir. Mais le ministre a rassuré qu’"aujourd’hui, on considère que le port du masque compense (l’absence de) la distanciation physique".
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