Une enquête annuelle de l’UNEF sur le coût de la rentrée étudiante a révélé que cette hausse résulte notamment de l’augmentation des loyers et du transport.
Le coût de la rentrée étudiante sera plus élevé cette année. C’est ce que révèle le rapport annuel de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF). D’après l’enquête, un étudiant devra payer 10,80 euros supplémentaires chaque mois pour cette rentrée 2018-2019. Ce qui correspond à une hausse de 1,31% par rapport à 2017. Plus précisément, le budget moyen pour la rentrée à l’université sera de 837,72 euros par mois.
Cette situation est surtout causée par la hausse des loyers qui est l’équivalent de 54% du budget pour la rentrée des étudiants. Cela concerne 75% des villes universitaires notamment à Nanterre et au Havre. À Nice et Lyon, l’augmentation varie autour de 3% contre +1,3% à Lille en raison de l’annulation de l’encadrement des loyers. "Bons points en revanche pour Limoges (Haute-Vienne), Evry (Essonne) ou Guyancourt (Yvelines), où les loyers baissent entre 4 et 8%", rapporte RTL.
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Le coût des transports en commun entre également en jeu dans le budget de la rentrée étudiante. L’abonnement annuel s’élève à plus de 271 euros en moyenne et 265 euros pour les boursiers. Lille (+3,78%), Clermont-Ferrand (+2,5%), Nantes (+2,22%) et Toulouse (+2%) enregistrent les hausses les plus élevées. Face à la situation, l’UNEF lance un appel au gouvernement pour une réorientation de sa politique envers les jeunes grâce à une réforme du système d’aides sociales. En effet, près de 50% des jeunes doivent exercer un petit boulot à côté de leurs études à cause de la précarité étudiante. Cela correspond à la première source d’échec à l’université.