Quelques jours avant les vacances scolaires, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a parlé de la rentrée en septembre. Selon lui, les conditions sanitaires permettront un retour normal en classe.
Invité sur la chaîne RTL ce mercredi 1er juillet, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer a parlé de la rentrée scolaire de septembre. Il a montré un certain optimisme concernant ce sujet, rapporte Le Figaro. "Nous pensons que les conditions sanitaires permettront un retour normal en classe avec un groupe classes normales, avec des effectifs normaux", a-t-il souligné. Toutefois, il a rapidement émis une réserve en précisant "sauf s’il y a une dégradation des conditions sanitaires".
Depuis la reprise obligatoire du 22 juin dernier, le protocole sanitaire en classe a été largement assoupli. La distance d’un mètre entre chaque table et le port du masque obligatoire pour les plus grands sont les seules mesures maintenues.
Malgré cet allègement, 20% des effectifs ont encore manqué à l’appel, dix jours après le retour. "Cela reste beaucoup" a regretté Jean-Michel Blanquer. Néanmoins, "on a eu plus d’élèves que d’habitude à l’école et au collège [...] Il y a un grand plaisir des enfants de retrouver l’école", s’est-il réjoui.
Par ailleurs, "pour voir dans quelle mesure le protocole sanitaire peut être encore allégé", un avis du Conseil de santé publique devrait être délivré le 7 juillet.
Concernant la rentrée de septembre, le SNES-FSU, premier syndicat au sein de l’enseignement secondaire a publié un communiqué. Il a demandé aux pouvoirs publics d’anticiper le retour en classe. "Il y a urgence à préparer cette rentrée", s’est-il insurgé. A son avis, quelle que soit l’évolution du virus, cette rentrée ne sera pas comme les autres.
Il a ainsi souligné deux éventualités. Soit "il faudra commencer l’année en se souvenant que nos élèves sortent d’une année inédite", soit "se préparer à une année peut-être ponctuée de confinements locaux ou généralisés", a prévenu le syndicat. Ainsi, il a appelé réfléchir aux différentes alternatives et à s’y préparer sérieusement dès maintenant.
Par ailleurs, afin de rattraper le retard pris pendant le confinement, le SNES-FSU a aussi réclamé des allègements de programme. Il a notamment cité les cours d’histoire en troisième, les langues vivantes ou encore le programme de français en première.
>>> A lire aussi : France : plus de 80 % des écoliers et près de 75 % de collégiens sont retournés en classe