Depuis l’invasion russe, plus de 500 000 personnes ont déjà quitté l’Ukraine pour aller dans les pays limitrophes ou dans d’autres pays européens.
La Russie continue leur offensive en Ukraine quelques jours après le début de l’invasion. Des milliers de personnes ont décidé de quitter le pays pour fuir la guerre, et vont dans les pays limitrophes ou en dans d’autres pays européens. Pourtant, ils font face à des difficultés pour obtenir les visas pour aller au Royaume-Uni.
Effectivement, une famille de 9 Ukrainiens s’est rendue au port de Calais à bord d’un véhicule pour se rendre en Angleterre. Mais ils ont été refoulés faute d’un visa, et vont être provisoirement logés dans des chambres d’hôtel à Coquelles. Face à ce manque de générosité, Londres a été fortement critiqué.
Mardi 1er mars, la France a demandé au Royaume-Uni d’assouplir ses conditions d’octroi de visas aux réfugiés ukrainiens, craignant qu’ils ne soient "bloqués" dans le Nord "sans aucune solution". Un conseiller français de l’exécutif, cité par Le Figaro, a confié avoir attiré l’attention des autorités britanniques sur les difficultés liées au manque d’informations et au caractère trop restrictif de ce régime. Il a ainsi, pointé une lourdeur administrative tout en soulignant qu’à ce stade, les visas ne sont pas délivrés sur place, mais dans les consulats et ambassades.
Selon le journal, le Royaume-Uni se montre plus mesuré que ses voisins européens pour accueillir les Ukrainiens.
Effectivement, Boris Johnson a indiqué dimanche que les résidents britanniques pourraient faire venir uniquement les membres de leur famille "immédiate" vivant en Ukraine.
Le vice-Premier ministre et ministre de la Justice britannique, Dominic Raab, a été interrogé sur ce fait sur SkyNews. Il a dit "comprendre les difficultés et travailler pour y remédier".
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Priti Patel, a assuré que si des proches "de Britanniques ne remplissent pas les critères habituels (pour avoir un visa), mais passent les vérifications de sécurité, ils leur donneront la permission d’entrer au Royaume-Uni".
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