Le Conseil constitutionnel a jugé irrecevable ce mercredi la seconde demande de référendum d’initiative partagée (RIP) déposée par les parlementaires de gauche pour contester la réforme.
C’est un nouveau revers pour les opposants à la réforme des retraites. Le Conseil constitutionnel a rejeté, mercredi, la demande déposée par les sénateurs de gauche pour examiner un référendum qui permettrait de revenir à la retraite à 62 ans. En effet, les Sages ont jugé irrecevable la seconde demande de référendum d’initiative partagée (RIP) qui a été déposée par les parlementaires de gauche pour contester cette réforme controversée. Selon les membres du Conseil constitutionnel, le RIP ne portait pas sur les domaines de "l’organisation des pouvoirs publics, des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale et aux services publics qui y concourent", comme l’exige la Constitution, rapporte BFMTV.
Après cette décision du Conseil constitutionnel, le patron de la CFDT, Laurent Berger, avait confié qu’il croyait "plus ou moins" à sa validation. La nouvelle secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a, quant à elle, estimé que le RIP "avait été pensé" pour ne pas fonctionner. Malgré ce rejet, les opposants vont continuer à aller de l’avant. Une proposition de loi déposée par le groupe Liot sera examinée le 8 juin avec le même objectif de rétablir la retraite à 62 ans. Les députés Liot vont défendre leur texte de 9h à minuit. S’il est adopté à l’Assemblée nationale, le texte devra ensuite être voté à la chambre haute. Les sénateurs ont pourtant dit oui à deux reprises à la réforme des retraites, ce qui laisse des doutes sur son adoption. De son côté, l’intersyndicale a lancé un appel pour une nouvelle journée de mobilisation le 6 juin prochain.
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