Le syndicat Alliance a laissé entendre la cessation du maintien de l’ordre de certains fonctionnaires, à la suite d’une lettre de Christophe Castaner sur le régime de retraite de certains policiers.
Le gouvernement pourrait être lâché par le syndicat policier Alliance, inquiet de la réforme des retraites. Le 4 décembre, Christophe Castaner avait promis aux forces de l’ordre de préserver les "spécificités" du régime de retraite de certains policiers, notamment ceux qui exercent des "missions régaliennes de sécurité et d’ordre public pendant une période minimale".
Toutefois, cette promesse du ministre de l’Intérieur n’est pas suffisante pour Alliance. "Christophe Castaner essaie de nous diviser ; qu’il soit dans les bureaux ou sur la voie publique, un flic est un flic, il risque sa vie H24", a lancé Fabien Venhemelryck, président du syndicat.
Pour exprimer leur colère, plusieurs CRS avaient déposé, lundi dernier, leur casque et matraque au sol devant la caserne de Chevilly-Larue (Val-de-Marne). Les policiers sont conscients d’avoir un levier de pression sur l’État, rapporte L’Opinion.
"On a garanti qu’on assurait le maintien de l’ordre du 5. Mais nous sommes exténués. Si ça se prolonge après, les collègues n’iront plus, et le gouvernement se débrouillera", a indiqué Fabien Venhemelryck, confirmant une information de Sputniknews.
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