"Nous sommes constants dans l’idée d’avoir un texte qui améliore le sort de la branche vieillesse", assume ce mardi la présidente de la commission au Sénat, Catherine Deroche (LR), après la validation de la retraite à 64 ans.
A l’issue d’une réunion de plus de deux heures, la commission au Sénat a validé la retraite à 64 ans. Alors que l’examen de réforme des retraites a débuté mardi à la chambre haute, les sénateurs LR et leurs alliés de l’Union centriste ont soutenu le projet d’un recul de l’âge légal à 64 ans. A leur avis, cela est nécessaire pour assurer la pérennité financière du système de retraites. "Nous sommes constants dans l’idée d’avoir un texte qui améliore le sort de la branche vieillesse", a déclaré ce mardi la présidente de la commission, Catherine Deroche (LR), lors d’une conférence de presse. "Ce pays crève de réformes qui ne sont jamais faites", a-t-elle ajouté sur les propos repris par Public Sénat.
Les rapporteurs René-Paul Savary (LR) et Élisabeth Doineau (Union centriste) ont déposé près de 80 amendements qui seront soumis au vote en séance publique à partir du 3 mars. La commission des affaires sociales a également proposé une mesure en faveur des parents, et notamment des mères ainsi que le maintien à 60 ans de l’âge de départ pour incapacité permanente. En ce qui concerne l’emploi des séniors, la création d’un CDI spécial pour le recrutement de salariés âgés d’au moins 60 ans a été préconisée. En revanche, ils n’ont fait aucune mention au sujet de la suppression des régimes spéciaux à l’article 1.
L’examen en commission s’est déroulé dans une ambiance respectueuse, mais la suite se jouera désormais pendant les débats dans l’hémicycle, du 2 au 12 mars. "La majorité sénatoriale souhaite aller au bout de l’examen et s’en donnera les moyens", prévient Élisabeth Doineau.
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