Lors d’une interview sur le plateau du BFMTV, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics ont débattu sur la réforme des retraites.
Dimanche 15 décembre soir, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, a disctuté de la réforme des retraites avec Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT (Confédération générale du travail). Ils ont également débattu au sujet du mouvement de grève, sur le plateau de la chaîne BFMTV.
"J’ai toujours été de ceux qui ont protégé le droit de manifester, même quand la droite sénatoriale a cherché à le restreindre", a annoncé en premier, le ministre. Par la suite, il a signifié que la vérité c’est qu’il s’agit aujourd’hui, d’accepter le droit de manifester, de faire grève, de s’opposer à une réforme mais "pas à empêcher les gens de vivre correctement".
Sans ambages, Philippe Martinez a rétorqué. "Arrêtez de faire porter la responsabilité sur les épaules de ceux qui ne veulent pas d’une réforme. Partout où il y a une revendication, il y a action et discussion", a-t-il contré. Pourtant, Gérald Darmanin a réitéré qu’on ne peut pas dire que la CGT ne puisse ni manifester ni diffuser des tracts et qu’il y a un droit à manifester, pas un droit au blocage du pays.
Durant cette discussion, le membre du gouvernement a évoqué que la République ne peut pas subir de chantage. "Aujourd’hui, ceux qui font grève ou en tout cas ceux qui empêcheraient les trains de rouler ou les avions de décoller ce n’est pas le gouvernement", a-t-il avancé. De son côté, le patron de la CGT a martelé que ce n’est pas du chantage, "cela s’appelle une revendication".
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