Samedi 28 décembre, les syndicats et les "Gilets Jaunes" ont manifesté en France, dans le cadre de la grève contre la réforme des retraites.
Pour manifester contre la réforme des retraites, syndicats et "Gilets Jaunes" ont, une nouvelle fois, appelé à descendre dans les rues, rapporte Le Figaro. A Paris, peu avant 11h30, un cortège formé par environ 300 "Gilets Jaunes", est parti de la place de la Bourse, lors de ce 24e jour de grève. Des pancartes dénonçant l’"âge d’équilibre" et les décisions du gouvernement, ont été aperçus. "Grève, blocage, Macron dégage", ont-ils clamé.
Sur Twitter, le journaliste Brice Ivanovic a révélé que lors du passage du cortège près de Beaubourg, la tension est montée entre les manifestants et les forces de l’ordre. Des barricades ont été érigées et au moins l’une d’elle mise à feu, dans la rue du Renard. En réplique, les policiers ont chargé à plusieurs reprises, et fait usage de gaz lacrymogènes.
L’accès au forum des Halles a été bloqué et avant de pouvoir repartir, le cortège était à l’arrêt, vers 15h30. Des nouveaux affrontements ont éclaté lorsque les manifestants sont arrivés place du Châtelet notamment à la suite d’une interpellation.
Jérôme Rodrigues, une figure des "Gilets Jaunes" a été aperçu parmi les manifestants. "Penser à la retraite c’est compliqué pour beaucoup d’entre nous car il est déjà difficile de finir le mois, néanmoins, au fond, c’est le même combat", a-t-il indiqué à l’AFP. Egalement présent dans le cortège à Paris, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT (Confédération générale du travail) a annoncé que c’est au gouvernement maintenant d’écouter ce qu’il se passe.
"Le gouvernement doit écouter le peuple. Je crois qu’on est dans l’acte II du quinquennat Macron. Eh bien l’acte II, si j’ai bien compris, c’est écouter et arrêter d’être arrogant", a-t-il confié à l’AFPTV.
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