Après les annonces d’Edouard Philippe concernant la réforme des retraites, les syndicats ont montré leurs désaccords concernant l’âge d’équilibre.
Quelques jours après des mouvements de contestation, Edouard Philippe a fait des annonces concernant la réforme des retraites, mercredi 11 décembre. Si les propositions ont eu pour objectif l’accalmie, elles ont provoqué la colère des syndicats, rapporte RTL. Un point précis concentre les crispations de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) et des autres syndicats : l’"âge d’équilibre" fixé à 64 ans. Le projet gouvernemental indique que l’âge légal restera à 62 ans, avec "un âge d’équilibre" progressivement amené à 64 ans et "un système de bonus-malus".
Invité sur RTL, Richard Ferrand a indiqué que même si le Premier ministre persiste dans cet âge d’équilibre, il a surtout les bras ouverts "au dialogue et mains tendues". Il a également estimé que pour la première fois, on met en place un minimum contributif, on prend enfin en compte chaque heure travaillée. "Qu’il s’agisse des femmes, des agriculteurs, des commerçants, des salariés du privé, on met en place un système universel juste et plus protecteur", a précisé le président de l’Assemblée nationale.
CFDT, a demandé au gouvernement de reculer sur ce point. Est-il négociable ? "Le Premier ministre a indiqué qu’il mettait sur la table cette solution pour financer les avancées sociales extrêmement positives", a répondu Richard Ferrand.
Ce dernier a aussi expliqué que le gouvernement met sur la table des hypothèses et aux organisations syndicales d’en proposer des meilleures. La balle est dans le camp des partenaires sociaux qui doivent faire des propositions. "Il y a beaucoup de grains à moudre encore, notamment sur la pénibilité", a-t-il précisé.
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