Mardi 28 mars, l’intersyndicale a organisé une dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites en France. D’après le ministère de l’Intérieur, 740 000 manifestants ont défilé dans les rues. Ils étaient "plus de deux millions", selon les syndicats.
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a demandé d’organiser une médiation pour mettre en pause la réforme des retraites et renouer le dialogue. Le gouvernement a cependant rejeté cette possibilité. "On n’a pas forcément besoin de médiation pour se parler", selon Olivier Véran. "Une médiation et mettre la réforme sur pause, cela reviendrait à la tuer. Ce serait impossible de la relancer à l’issue", a estimé un conseiller ministériel, selon les propos rapportés par BFMTV.
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A l’appel des syndicats, les opposants à la réforme des retraites ont défilé dans les rues mardi 28 mars. Dans la soirée, le ministère de l’Intérieur a affirmé avoir recensé 740 000 manifestants dans toute la France, dont 93 000 à Paris. De son côté, la CGT a annoncé "plus de 2 millions", dont 450 000 dans la capitale. Les chiffres sont en repli.
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Lors de la dernière journée de mobilisation, jeudi 23 mars, la CGT avait recensé 800 000 participants au mouvement de contestation dans la capitale tandis que les autorités en avaient comptabilisé 119 000. Le leader de la CGT, Philippe Martinez, a indiqué depuis Clermont-Ferrand que "le mouvement ne s’essouffle pas". Il a évoqué "une détermination toujours aussi importante" pour exiger le retrait de la réforme.
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