Alors qu’il s’agit d’une obligation depuis 2018, plus des deux tiers des lycées ayant répondu à une enquête de #NousToutes, dévoilée par le média français 20 Minutes, n’ont pas de référent égalité.
Les référents égalité dans les collèges et les lycées ont comme travail de diffuser une culture d’égalité entre les hommes et les femmes, développant des actions qui ont pour objectifs de déconstruire des préjugés, prévenir du harcèlement et des violences sexistes et sexuelles, ou encore lutter contre les diverses discriminations.
Pourtant, si le comité interministériel du 8 mars 2018 avait prévu la généralisation des référents égalité dans tous les établissements scolaires du second degré de France, trois ans plus tard, ce n’est pas du tout le cas. D’après l’enquête de #NousToutes révélée par 20 Minutes, moins d’un lycée sur trois n’a pas de référent égalité. Plusieurs dirigeants d’établissement ne savent même pas vraiment ce que c’est, "et les volontaires ne courent pas les rues, faute de moyens financiers, d’heures de décharges ou de ressources disponibles pour assurer cette mission", note Marylie Breuil, membre du collectif.
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Dans les établissements qui ont un référent égalité, les choses ne sont pas non plus idylliques. En effet, ils manqueraient d’accès à des contenus pédagogiques…. "Et nous ne disposons pas d’heures dédiées avec les élèves, donc nous travaillons avec eux lors des pauses déjeuners ou en fin de journée, ce qui n’est pas le moment idéal pour les motiver", déplore l’une d’elles.
#NousToutes demande alors au gouvernement de faire appliquer la loi quant à la présence de ces référents, de leur attribuer des enveloppes dédiées ou encore des heures de décharge, en leur attribuant des temps dédiés devant les jeunes.
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