CHINE NOUVELLE/SIPA
L’accord signé à Matignon entre dans le cadre du projet de loi de recherche (LPR) destiné à renforcer l’attractivité scientifique de la France. Il concernera potentiellement plus de 250 000 personnes.
Le gouvernement et les syndicats majoritaires sont parvenus à un accord sur la revalorisation des rémunérations et des carrières des chercheurs. La signature du texte s’est faite lundi à Matignon par trois syndicats majoritaires à 51 % (SNPTES, Sgen-CFDT et Unsa). Etaient également présents le Premier ministre Jean Castex, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal et des employeurs publics (CNRS, Inserm, Inrae…). Cet accord entre dans le cadre du projet de loi de recherche (LPR) ayant pour objectif principal le renforcement de l’attractivité scientifique de la France.
Cet accord, qui est le fruit de plusieurs semaines de négociations, concernera plus de 250 000 agents de la recherche et de l’enseignement supérieur. Le gouvernement a alloué une enveloppe de près de 650 millions d’euros répartis sur sept ans à raison de 92 millions d’euros par an. Sur 10 ans, un investissement de 25 milliards d’euros est prévu par étapes progressives. "C’est un accord historique en termes de volume financier et de capacité à transformer les carrières", a salué la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal sur le récit de 20 Minutes. Il donne du sens au volet social de la loi controversée de programmation de recherche au sein de la communauté scientifique, a-t-elle ajouté.
Sur les sept prochaines années, cette somme sera l’équivalent de deux mois de salaires pour les chercheurs et enseignants chercheurs. La prime enseignement-recherche augmentera ainsi pour passer de 1 260 euros à 6 400 euros en 2027, a noté Frédéric Marchand, de l’Unsa-Education. Par ailleurs, le gouvernement envisage de renforcer l’accès aux postes de professeurs des universités en augmentant leur nombre de 3 000. Le ministère espère que cet engagement favorisera certainement une nouvelle génération de scientifiques.
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