Alors que le coronavirus circule toujours en France, 10 000 personnes ont été présentes durant la rave party géante à Lozère, le week-end dernier. Ce mardi 11 août, encore 2 500 fêtards sont encore sur le site.
La Lozère est le département le moins peuplé de France, il était aussi, jusqu’ici, le plus épargné par l’épidémie de coronavirus. Une rave party géante a, pourtant, débuté ce week-end dans les Cévennes. Elle a réuni 10 000 personnes qui n’ont pas respecté les mesures prises contre la Covid-19 dans le Parc national, raconte 20 Minutes. Mardi 11 août, 2 500 fêtards ont été encore présents sur les lieux, mais la préfecture de Lozère a choisi de ne pas les évacuer par la force.
Plusieurs raisons ont ainsi poussé les responsables à utiliser la méthode douce. Entre autres, on peut citer la présence d’enfants en bas âge, les conditions sanitaires précaires en lien avec la consommation de drogue ou de stupéfiants. Mais il y a également la diminution rapide du nombre de participants à cause des contrôles réalisés par les forces de l’ordre. "Toutes ces raisons justifient pleinement la décision des services de l’Etat de ne pas procéder à l’évacuation forcée du site", a indiqué la préfecture.
L’organisation de ce "tecknival" dans des champs, situés sur la commune de Hures-la-Parade, a provoqué la colère de 13 agriculteurs de la Coordination rurale (syndicat minoritaire). Ils ont ainsi réclamé, lundi 10 août, l’évacuation forcée des fêtards avant de bloquer et tenter de couper l’autoroute A75. Au cours de la soirée, ils ont manifesté bruyamment dans les rues de Mende. "Il est regrettable que l’action des agriculteurs de la Coordination rurale ait détourné une partie des forces de l’ordre de la mission prioritaire qui leur est assignée sur le site du tecknival", a déploré la préfecture.
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