Sur son compte Twitter, Jordan Bardella a fustigé Emmanuel Macron et Christophe Castaner en estimant qu’ils ont lâché la police et la gendarmerie.
Sur son compte Twitter, le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a pointé du doigt les dirigeants français, rapporte 20 Minutes. "En voyant ce pouvoir tétanisé se coucher, racailles et indigénistes qui tentent d’importer chez nous une hystérie racialiste doivent jubiler !", a-t-il publié, lundi 8 juin. Selon lui, le président Emmanuel Macron et le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner "lâchent la police et la gendarmerie sous la pression d’une famille de délinquants notoires et de quelques excités".
Lors d’une conférence de presse, lundi, Christophe Castaner a prôné la "tolérance zéro" du racisme dans les forces de l’ordre, selon Le Figaro. La suspension sera "systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré" en la matière, a annoncé le ministre. En réplique, le porte-parole du RN et député, Sébastien Chenu, a tweeté, lui aussi : "Castaner exigeant de la police et tolérant avec les voyous… retour à la case départ pour ce socialiste".
Jordan Bardella a affirmé, dimanche sur France 3 que "s’il y a des comportements critiquables, condamnables, des propos racistes qui sont tenus alors ils doivent être condamnés avec la plus grande fermeté". Toutefois, d’après lui, le job du ministre de l’Intérieur, c’est de soutenir ses fonctionnaires.
A cette occasion, le dirigeant RN a également parlé des manifestations en France contre les violences policières. Il a dit "voir des responsables politiques français, notamment de gauche, tenter d’importer, d’instrumentaliser cet événement tragique qui s’est passé sur le sol américain et de l’importer sur le sol français". Pourtant, la situation est extrêmement différente.
Par ailleurs, le vice-président RN s’est exprimé à propos du président de la radicale Ligue de défense noire africaine. Ce dernier a hurlé tout l’après-midi dans les rues de Paris que "la France est un pays de colons, d’esclavagistes et est une dictature". Pour Jordan Bardella, "s’il n’est pas content d’être en France, à ce moment-là, il change de pays".