Le média français RTL a pu se procurer un rapport des services de la répression des fraudes (la DGCCRF) indiquant que les deux tiers des micro-crèches contrôlées ont été rappelés à l’ordre.
En France, il existe quelque 6 000 micro-crèches qui accueillent au plus 12 bébés. Deux tiers de ces établissements contrôlés ont été rappelés à l’ordre pour des allégations trompeuses ou mensongères. Cela va de l’embauche de personnel non diplômé à de soi-disant aliments bio, ou encore l’apprentissage de l’anglais ou de la langue de signes.
De son côté, la fédération des entreprises de crèche assure la correction de ces ’anomalies’. "Concernant les tarifs, la DGCCRF demande qu’ils soient dans le contrat, c’est désormais le cas", déclare notamment Elsa Hervy, directrice générale de la fédération des entreprises de crèche à RTL.
> À lire aussi : Crèches : des personnes sans les qualifications requises pourront bientôt postuler
Elsa Hervy souligne ensuite que concernant les allégations trompeuses, "il faut savoir que la DGCCRF a comparé les sites Internet par rapport à la réalité". Quant au contexte de pénurie et de réorganisation, "il y avait un certain nombre de sites Internet qui n’étaient pas à jour, car l’équipe ou les fournisseurs avaient changé".
Depuis 2021, "nous rappelons à tous nos adhérents que les sites Internet doivent être tenus à jour de la réalité de la micro-crèche", précise-t-elle. La directrice générale de la fédération des entreprises de crèche souhaite, par ailleurs, rassurer les parents : "il n’y a aucun manquement à ces règles de base relevé par la DGCCRF, seulement des anomalies. Et tout le monde est désormais à jour".
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re