Ces appareils débarquent dans l’Hexagone afin de réduire la pollution sonore. Ils sont en phase expérimentale de trois mois, sans verbalisation.
Des radars sonores sont installés dans plusieurs régions de France dans le cadre d’une phase de test à l’échelle nationale. Ce sont des appareils chargés de détecter les voitures trop bruyantes. Le seuil maximal de décibels autorisé sous lequel le radar n’est pas enclenché a été fixé à 90 décibels.
La ville de Paris a été choisie pour cette phase expérimentale. Mais les métropoles de Nice et Toulouse, les communes de Bron (Rhône), Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) et la communauté de communes de la Haute Vallée de Chevreuse (Yvelines) y participent également. Comme le prévoit le décret qui fixe les conditions de l’expérimentation, ces radars sonores sont dans un premier temps testés sans constatation d’infractions pendant trois mois.
Ces appareils sont dotés de micros qui captent les émissions sonores dans toutes les directions, mais aussi de caméras pour identifier le véhicule en cause. Fanny Mietlicki, directrice de BruitParif, l’une des sociétés conçoit ce type de radars, a expliqué à actu.fr que "lorsque le niveau sonore recalé dépasse le seuil de déclenchement retenu, et si les conditions environnementales sont réunies, un dossier d’infraction potentielle est ouvert au sein de l’appareil".
La seconde phase d’expérimentation sera lancée en 2023, après l’homologation de ces radars sonores. A ce moment-là, il y aura des verbalisations. Les propriétaires de véhicules trop bruyants devront alors s’affranchir d’une amende forfaitaire de 135 euros. L’adjoint à la voirie de Paris, David Belliard (EELV), a indiqué que ces radars sonores répondent "à une attente".