Les forces de l’ordre étaient intervenues pour porter secours à une femme à Saint-Just dans le Puy de Dôme, quand un homme a ouvert le feu, dans la nuit du 22 au 23 décembre. Trois gendarmes ont perdu la vie, un quatrième est blessé.
Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé, dans la nuit du 22 au 23 décembre à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme. Les forces de l’ordre se trouvaient en intervention pour violence intra-familiale, tentant pour porter secours à une femme qui se réfugiait sur un toit. En se rapprochant de la maison, ils essuient les tirs d’un homme de 48 ans. L’un des deux hommes est alors mortellement touché, le second, blessé à la cuisse, a été hospitalisé .
Après avoir mis le feu à sa maison, le tireur a de nouveau tiré sur les gendarmes arrivés en renfort. Deux d’entre eux ont aussi perdu la vie.
"C’est une opération de gendarmerie qui s’inscrit dans un cadre de violence intra-familiale qui a connu des suites toujours en cours de développement", a indiqué la préfecture à l’AFP.
Le gendarme blessé à la cuisse, a travaillé à La Réunion durant quatre ans, entre 2012 et 2016. L’adjudant faisait partie de la brigade de Saint-Leu.
Contactée par la chaîne RTL, la femme du maire de Saint-Just où a eu lieu le drame, a confirmé qu’il s’agit d’un forcené qui aurait mis le feu à sa maison avant de tirer sur les gendarmes. "C’était quelqu’un de bizarre, même les gens de son voisinage ne le fréquentaient pas beaucoup", a-t-elle confié. Ce conflit familial aurait débuté sur une question de garde des enfants, selon la chaîne. Après avoir été secourue, la femme a pu être mise en sécurité.
Selon des sources policières, après ses méfaits, le suspect aurait quitté la maison en feu et serait en fuite, et les opérations de recherche se poursuivaient ce mercredi matin. Le tireur a été retrouvé décédé.
Dans un communiqué commun, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et la ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa, ont informé que le GIGN est arrivé sur place vers 2 heures 30 et conduit les opérations de reconnaissance et de recherche du mis en cause. Ils ont, par ailleurs, présenté leurs sincères condoléances aux familles et aux proches des gendarmes tués.
> Lire d’autres actualités en France
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Farmanin se rend sur les lieux. "Le forcené a été retrouvé mort. Je me rends sur place", indique Gerald Darmanin.