L’UFC-Que choisir, soutenu par 6 autres associations de consommateurs, de parents d’élèves, familiales et de malades, a lancé une pétition pour "interpeller les pouvoirs publics", leur demandant de mieux "protéger les enfants des dérives du marketing alimentaire".
La Fédération des conseils de parents d’élèves, la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public, Familles Rurales, la Fédération française des diabétiques, le Réseau environnement santé, l’UFC-Que Choisir et l’Union nationale des associations familiales veulent "une loi de moralisation du marketing alimentaire" selon un communiqué, relayé par la presse française.
Ils estiment que les engagements de l’industrie agro-alimentaire promus par les pouvoirs publics sont un échec et le niveau de l’obésité infantile est alarmant. Ainsi, "il y a plus que jamais urgence à agir pour obtenir un encadrement des publicités à destination des enfants", en interdisant notamment la promotion sur les écrans "des aliments dont la consommation doit être limitée".
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Selon les calculs de l’UFC-Que Choisir, si pour les aliments dits ’tous publics’, il y a une répartition assez équilibrée dans les 5 classes de Nutri-Score. Alors que pour les aliments destinés aux enfants, "il y a surabondance de produits trop gras, trop sucrés ou trop salés".
Ainsi, ce serait "88 % des spots" à destination des plus jeunes qui concernent des aliments de Nutri-Score D et E. Autrement dit, les deux classements les plus défavorables du point de vue nutritionnel alors qu’il est de 43 % pour les produits alimentaires ’tous publics’".
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