Le nombre d’actes de cruauté envers les animaux a augmenté de même que les signalements pour ces agissements.
Une note de la gendarmerie nationale citée par Le Parisien a révélé 9 504 infractions pour maltraitances envers des animaux en 2018. Le quotidien a énuméré des actes graves tels que des "privations de nourriture, d’abreuvement ou de soins" et le "maintien dans un habitat ou un environnement pouvant être cause de souffrance". En plus de la hausse du nombre d’actes de cruauté, une augmentation des signalements pour ces mêmes agissements a été également constatée. "On a de plus en plus de signalements de personnes qui dénoncent de la maltraitance, donc je pense que les gens sont de plus en plus sensibles à la protection animale", se réjouit Marie-Laure Caron, responsable de la Société protectrice des animaux (SPA).
La hausse des actes de cruauté envers les animaux représente un problème pour les refuges de la SPA, notamment concernant la capacité d’accueil. Au micro de BFMTV, le président de la SPA, Jacques-Charles Fombonne a déclaré qu’ils sont actuellement à près de 4 500 animaux avant l’été. Selon le responsable, ils abritent environ 11 à 12 000 animaux durant les trois mois d’été, soit près du tiers des animaux qu’ils recueillent tous les ans. Selon la même source, les actes de cruauté et sévices commis à l’encontre des animaux peuvent être punis de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
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