Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), commandé par le gouvernement, note qu’en France, le travail des acteurs de la protection de l’enfance est "en mode dégradé".
Ce "mode dégradé" est notamment la conséquence de "difficultés de recrutement" et "d’une recrudescence des signalements après les confinements". Le document souligne également l’"inadéquation" entre les "besoins croissants" en protection de l’enfance et "l’offre insuffisante" afin d’y répondre, rapporte TF1Info.
D’autres problèmes sont aussi soulevés par l’IGAS. L’Inspection décèle "des déficits de communication" entre les différents acteurs engagés dans le suivi des enfants bénéficiant d’une mesure de protection. Une absence de communication qui peut représenter une menace pour ces petits. Pour faire face à cela, l’IGAS estime qu’il faut que des antennes locales soient ouvertes pour faciliter les échanges entre les acteurs.
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L’Inspection générale des affaires sociales pointe aussi du doigt le manque d’action des conseils départementaux. Selon elle, les interventions à domicile, pour les familles qui bénéficient d’une mesure d’assistance éducative en milieu ouvert, sont mal gérées par les conseils départementaux. Ces derniers préfèreraient laisser ces modalités "à l’appréciation des associations en lien direct avec les magistrats".
Le rapport a été commandé après la mort d’un bébé de 13 mois, dont l’identité a été gardée secrète. Il est décédé après "un enchaînement de circonstances défavorables et de défaillances".
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