Alain ROBERT/SIPA
La présidente du Rassemblement, Marine Le Pen et le patron des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, ont contesté la décision du Conseil constitutionnel qui a validé l’extension du pass sanitaire et le vaccin obligatoire pour les soignants.
Le Conseil constitutionnel a validé jeudi soir une partie de la nouvelle loi sur la gestion de la crise sanitaire en France. Les Sages ont en effet donné le feu vert pour l’extension du pass sanitaire à de nouveaux lieux publics, dont les cafés-restaurants ainsi que la vaccination des soignants. En revanche, ils ont retoqué l’isolement obligatoire des personnes testées positives au coronavirus le licenciement des personnes en CDD sans pass. A la suite de ce verdict, les chefs de file de l’opposition ont aussitôt haussé le ton.
Dans un post publié sur Twitter, la présidente du Rassemblement, Marine Le Pen, a dénoncé une loi par laquelle les Français sont privés de leur liberté de circuler des dans leur propre pays, sur la base de la vaccination. "Très prompt à censurer toute mesure de fermeté contre l’immigration légale et illégale, le Conseil constitutionnel ne trouve rien à redire à une loi qui entrave la liberté de circuler des Français, dans leur propre pays, sur la base de la vaccination. Hypocrisie totale !", a écrit celle qui a voté contre le pass sanitaire sur le récit de BFMTV.
Très prompt à censurer toute mesure de fermeté contre l’immigration légale et illégale, le Conseil constitutionnel ne trouve rien à redire à une loi qui entrave la liberté de circuler des Français, dans leur propre pays, sur la base de la vaccination. Hypocrisie totale ! MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) August 5, 2021
Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a également donné son avis dans la foulée de la publication de la décision des Sages. "Très décevante décision du Conseil constitutionnel. Il ne protège aucune des libertés menacées par le pass sanitaire", a-t-il lâché dans un tweet. Le député des Bouches-du-Rhône a poursuivi en sortant un humour noir comme quoi un CDD ne peut pas être interrompu, mais son salaire reste suspendu.
Très décevante décision du #ConseilConstitutionnel.
Il ne protège aucune des libertés menacées par le #PassSanitaire.
Humour noir : un CDD ne peut être interrompu mais son salaire reste suspendu.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) August 5, 2021
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