Onze membres du groupuscule d’ultradroite sont suspectés d’avoir préparé des actions violentes contre Emmanuel Macron en 2017 et 2018. Ils comparaissent en appel à partir du lundi 7 octobre.
Soupçonnés d’avoir préparé un projet d’attentat contre Emmanuel Macron, plusieurs membres du groupuscule d’ultradroite ont comparu devant le tribunal en janvier-février 2023.
A l’issue d’un procès, trois d’entre eux ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste et un quatrième de détention et de ventes illégales d’armes. La justice a relaxé neuf suspects, rappelle Le Figaro.
Trois des principaux prévenus ont fait appel des verdicts. Selon une source judiciaire, le Pnat (Parquet national antiterroriste) a fait appel de huit relaxes prononcées en première instance.
Une enquête a été ouverte le 31 octobre 2018 sur la base d’informations du renseignement. Elles ont indiqué que Jean-Pierre Bouyer, un militant d’ultradroite, a envisagé de tuer le président de la République lors des commémorations du centenaire de l’armistice du 11-novembre, dans l’est de la France.
Les suspects auraient également préparé un "putsch", des assassinats de migrants ou des attaques contre des mosquées, d’après l’acte d’accusation. Aucun de ces projets n’a toutefois été mis à exécution.
Jean-Pierre Bouyer et trois personnes ont été interpellés le 6 novembre 2018. Des armes et munitions ont été saisies au domicile du sexagénaire, ancien garagiste reconverti dans l’exploitation forestière au Gabon. Plusieurs autres arrestations ont eu lieu au sein des Barjols.
Denis Collinet, le fondateur du collectif adepte de la théorie conspirationniste du "grand remplacement", a été aussi interpellé et mis en examen en mars 2020.
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