Dimanche 18 octobre, deux jours après l’assassinat terroriste de Samuel Paty, professeur d’histoire, des dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris.
Le Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron a décidé dimanche de renforcer la sécurité des établissements scolaires à la rentrée et de mener des "actions concrètes" rapides contre les associations ou individus auteurs de messages de haine ou de soutien après l’assassinat de l’enseignant, a indiqué l’Élysée.
Le chef de l’Etat "a demandé qu’on passe rapidement à l’action et qu’on ne laisse aucun répit à ceux qui s’organisent pour s’opposer à l’ordre républicain", a ajouté l’Elysée, à l’issue de cette réunion réunissant six ministres et le procureur anti-terroriste Jean-François Ricard.
L’idée générale est de "renforcer la sécurité de l’espace scolaire". Donnant comme exemple un renforcement de "la sécurité physique et environnementale des établissements" afin de "rassurer les élèves".
Ce sont les ministres de l’Intérieur et de l’Education nationale qui travailleront à ce sujet, d’ici à la rentrée des vacances de la Toussaint, le 2 novembre.
Le conseil de défense a également identifié la nécessité de contrecarrer la nuisance provoquée par une telle campagne sur les réseaux sociaux.
L’exécutif a décidé "d’intensifier les actions de veille et les mécanismes de riposte", en travaillant à faire émerger, sur les réseaux sociaux, à "un contre-discours".
80 signalements ont été effectués auprès de la plateforme Pharos, soutenant explicitement ou implicitement l’attentat, depuis le vendredi 16 octobre.
Des procédures auront lieu cette semaine, sous la forme de perquisitions ou de convocations.