Dans ses réquisitions, le parquet a estimé que les sept ex-dirigeants de France Télécom étaient responsables d’une politique de déstabilisation des employés entre 2006 et 2009.
Les deux magistrates du parquet, Françoise Benezech et Brigitte Pesquié, ont indiqué vendredi 5 juillet que les sept anciens dirigeants de France Télécom étaient bien conscients de la politique de déstabilisation des salariés dans l’entreprise entre 2006 et 2009. Elles estiment que cette mesure de renvoyer 22 000 employés en trois ans a entraîné le suicide d’anciens salariés.
"Parce que la peine prévue par la loi à l’époque des faits est très faible, elle ne vous laisse qu’une seule possibilité : le maximum", a déclaré Brigitte Pesquié au tribunal, confirmant une information de 20 Minutes.
Les deux procureurs ont ainsi requis une peine d’un an de prison et 15 000 euros d’amende contre l’ancien PDG Didier Lombard, l’ex-n°2 Louis-Pierre Wenes et le DRH Olivier Barberot. Une peine de huit mois de prison et 10 000 euros d’amende a par contre été requise contre les quatre autres dirigeants.