La deuxième journée du procès des attentats du 13 novembre était consacrée à l’appel des nouvelles parties civiles. Les demandes de constitution de partie civile devraient atteindre la barre des 2 000, à part les 1 765 déjà constituées.
Le procès des attentats de Paris est entré dans sa deuxième journée ce jeudi 9 septembre. Des centaines de personnes se sont signalées à la justice pour se constituer partie civile. Cette seconde journée était d’ailleurs consacrée à l’appel des nouvelles parties civiles, en plus des 1 765 déjà constituées. Dans la plupart des cas, les nouvelles demandes de constitution de partie civile devraient toutefois être recevables. Elles pourraient atteindre la barre des 2 000, rapporte Franceinfo. Parmi elles figurent des proches de victimes et de nombreux blessés au Stade de France, sur les terrasses et au Bataclan. Il y a également des clients, des secouristes, du personnel, à bord du camion criblé de balles par les terroristes. A cette liste s’ajoutent trois membres du groupe Eagles of Death Metal représentés par des avocats.
Après six ans d’enquête et de procédure, le nombre de personnes touchées par ces attentats, victimes directes ou proches de victimes continue d’augmenter. La liste pourrait encore s’allonger tout au long du procès, car la constitution de partie civile est toujours possible jusqu’au réquisitoire du Parquet national antiterroriste. Parmi les nouvelles victimes qui se sont manifestées à l’audience figurent Nancy et Rosario, la mère et la sœur Luiz Felipe Zschoche qui a été tuée au Bataclan. "C’est important que justice soit faite, que les responsabilités soient reconnues à la hauteur des fautes et qu’il y ait une forme de réparation", ont-elles confié en s’avançant sur les marches du vieux palais de l’île de la Cité.
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