GILE MICHEL/SIPA
Chaque salarié de l’usine Broussaud, aux Cars (Haute-Vienne), recevra un chèque exceptionnel de 200 € pour faire face à la hausse des prix du carburant.
Comme le rapporte France Bleu, ce mois sur leur bulletin de paie, les 60 salariés de la société Broussaud, spécialisée dans la production de chaussettes, auront une petite surprise, avec une somme en plus de 200 €. Le PDG de l’entreprise familiale, Aymeric Broussaud, explique : "on sent que les salariés sont un peu usés" après la crise sanitaire, même si l’usine n’a fermé que deux semaines. "Ils se prennent des calottes : un coup l’électricité, un coup le gaz, un coup telle ou telle taxe. On sent qu’ils ont eu une perte de motivation ou d’envie", continue-t-il.
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L’une des salariées renchérit : "avec tout ce qui augmente, ça déprime un peu. Là, au contraire, ça remotive un peu". Elle habite loin, en Dordogne, à Jumilhac le Grand. Celle-ci a 60 kilomètres à faire, aller-retour, pour se rendre au travail. Et 200 € en plus, c’est une bonne nouvelle.
"C’est vraiment bien, ça va m’arranger. Si ça pouvait être chaque mois, ça serait super", se réjouit l’employée. Mais évidemment, cela ne pourra pas être possible, car c’est bien une prime exceptionnelle martèle Aymeric Broussaud.
Le patron déclare également qu’une usine, ce n’est pas qu’un robot. Ce sont des hommes et des femmes, et c’est parfois très compliqué de trouver des profils. Ainsi, il préfère valoriser ses équipes plutôt que "trouver des solutions exotiques".
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