Selon les données du ministère de la Justice, les prisons françaises comptaient 72 351 détenus au 1er mars, soit une très légère hausse.
Au 1er mars, les établissements pénitentiaires français hébergeaient 72 351 détenus pour 60 949 places opérationnelles, ce qui correspond à une densité carcérale globale de 118,7%. Selon les données du ministère de la Justice publiées le 30 mars, le nombre de détenus dans les prisons françaises a légèrement augmenté pour atteindre 72 351 personnes, rapporte 20 Minutes. Cette légère hausse fait suite à celle enregistrée au 1er février (72 294), qui était proche du record historique de 72 836 prisonniers enregistré le 1er décembre. Le taux d’occupation des prisons françaises est de 140,7 % dans les maisons d’arrêt, où les détenus en attente de jugement et ceux condamnés à de courtes peines sont incarcérés.
Dans les détails, 58 prisons en France affichent une densité supérieure à 150 %. Dans six prisons, ce taux atteint ou dépasse même 200 %. C’est le cas notamment à Majicavo, Mayotte (241,2%), à Bordeaux-Gradignan (206,6 %), à Carcassonne (215,6 %,) à Foix (209,2 %,), à Perpignan (201 %, et à Nîmes (200 %). À cause de la surpopulation, près de 15 000 détenus sont actuellement en surnombre par rapport aux places disponibles, et 2 026 sont contraints de dormir sur des matelas posés à même le sol. En revanche, le nombre de femmes incarcérées (3,7 %) et de mineurs (0,8 %) reste stable.
Le gouvernement français prévoit de remédier à cette surpopulation carcérale en construisant de nouvelles places de prison. L’exécutif envisage également d’élargir la libération sous contrainte. Cette mesure permet la remise en liberté anticipée de détenus condamnés à une peine inférieure à deux ans d’emprisonnement et à qui il reste moins de trois mois à purger.
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