Mise en place dans le cadre de la loi sur le pouvoir d’achat, la prime Macron a été rebaptisée prime du partage de la valeur (PPV). Celle-ci a déjà bénéficié à plus de 700 000 salariés.
Le président de la République avait mis en place la possibilité, pour les entreprises, de verser une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) à leurs salariés. Appelée aussi "prime Macron", celle-ci a été reconduite jusqu’au 31 décembre 2023, puis en 2024 avec de nouvelles conditions. Au mois d’août, elle a été renommée prime de partage de la valeur (PPV).
Cette prime est exonérée de prélèvements sociaux et fiscaux jusqu’à fin 2023. Actuellement, ce sont les employés dont la rémunération est inférieure à trois SMIC qui peuvent la toucher, mais les conditions évolueront à l’horizon 2024.
Pour en bénéficier, une souscription est nécessaire. Il faut être salarié en contrat de travail, intérimaire mis à disposition de l’entreprise utilisatrice, agent public ou travailleur handicapé lié à un ESAT par un contrat de soutien et d’aide par le travail. Mais comme cette prime est facultative, son versement dépend de l’employeur ou d’un accord d’entreprise.
Le ministre de l’Économie et des Finances estime que la mise en place de la prime de partage de la valeur est efficace. Depuis sa pérennisation, elle a profité à 730 000 salariés, avec un montant moyen de plus de 710 euros. Près de quatre millions de salariés étaient concernés en 2021, avec un montant moyen de 506 euros. "On a toujours intérêt à pérenniser ce qui marche", selon Bruno Le Maire.