Des étudiants occupent plusieurs sites universitaires en France, notamment à Paris pour protester contre les résultats du premier tour de l’élection présidentielle.
Pour contester contre les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, un mouvement d’occupation est constaté notamment dans des universités à Paris, selon ActuParis.
Face à cette situation, la direction de l’université Sorbonne-Nouvelle a annoncé à ses étudiants et aux membres du personnel, la fermeture du site du Censier, dans le 5e arrondissement de la capitale. Jeudi 14 avril, elle a fait savoir cette décision qui est appliquée jusqu’à la fin des enseignements du second semestre, le samedi 23 avril, veille du second tour de la présidentielle, rapporte Franceinfo. Cette affiche est rejetée par des étudiants qui occupent plusieurs sites universitaires afin d’alerter également sur les questions écologiques et sociales.
Dans son message, envoyé par mail et publié sur le site de l’université, le président de la Sorbonne-Nouvelle Jamil Dakhlia déplore les dégradations commises en Sorbonne par "certain.e.s étudiant.e.s et militant.e.s venu.e.s de fractions particulièrement violentes". Selon lui, ces faits ne doivent en aucun cas pouvoir se reproduire sur le site de Censier en raison de ses problèmes d’amiante alors que le campus doit déménager d’ici la fin de l’année universitaire à Nation. Les cours et les examens prévus à Censier passent en distanciel.
Une partie des étudiants qui ont bloqué le site historique de La Sorbonne, ont décidé de quitter les bâtiments de l’université. Les cours sont maintenus en distanciel jusqu’au samedi 16 avril.
Selon la chaîne, l’ensemble des sites de cette université est fermé aux étudiants, mais ouvert aux membres du personnel. Jeudi, des militants d’extrême droite ont chassé près de 150 autres étudiants qui ont bloqué l’accès à Sciences Po Paris.
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